Formation de conteuse à L'ADAO de Brest 2014.2015 avec Flora Tristan et Marie Prete.
Le conte fait
partie de la littérature orale ; il appartient à la
culture populaire. Dans de nombreux pays, cette culture
est encore présente aujourd'hui même si elle tend à
être en perte de vitesse. En occident, la lecture de
livres aux enfants remplace peu à peu cet art même si,
dans un dernier sursaut, l'étude des contes et du
contage n'a jamais fait l'objet d'autant d'attention. On
se rend mieux compte aujourd'hui de la perte immense de
ce patrimoine dont on ne connaît que peu de secrets.
Au Moyen-Age,
toutes les classes de la population affectionnaient les
contes. C'était la plupart du temps un serviteur, doué
pour ce genre d'exercice, qui racontait à ses maîtres.
Dans la bourgeoisie du XVIIIème siècle, il a été considéré que les contes étaient destinés aux enfants. Ces derniers ont été manipulés en conséquence. Dans les classes populaires, cependant, les contes ont continués à vivre.
Au XIXème siècle, le conte était l'apanage des gens des campagnes.
Dans la bourgeoisie du XVIIIème siècle, il a été considéré que les contes étaient destinés aux enfants. Ces derniers ont été manipulés en conséquence. Dans les classes populaires, cependant, les contes ont continués à vivre.
Au XIXème siècle, le conte était l'apanage des gens des campagnes.
Conter est un art
difficile et exigeant qui demande à celui qui s'y risque
une foule de qualités : du goût pour l'art de dire, une
bonne mémoire, une excellente culture générale, du
talent et un sens du merveilleux hors du commun. Toutes
les facettes de sa personnalité ressortent lorsqu'il
"dit".
Conter est un art
et comme tout art, le contage a ses artistes : les
conteurs. Ils ont pour la plupart leur répertoire propre
; excellent dans certains types de contes ou ont une
prédilection pour certains auteurs ou certains contes.
Il arrive au
conteur de raconter plusieurs fois le même conte mais
jamais il n'emploie les mêmes termes ni les mêmes
figures. A côté des éléments stables qui forment la
trame du conte, il en existe d'autres, plus mouvants, qui
lui permettent d'improviser.
Le conteur se sert
de sa voix mais aussi de ses gestes sans pour autant
être un acteur. C'est son attitude envers le public, son
positionnement dans l'espace lui donne un rayonnement et
l'attention du public.
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